mercredi 6 décembre 2006

Du livre électronique au papier électronique : Nouveau papier, nouveau livre ?

Références bibliographiques :

KREBS Constance. Du livre électronique au papier électronique : Nouveau papier, nouveau livre ? BBF, 2006, vol.51, n°4, pp. 38-41.

Résumé :

Dans cet article, l'auteur nous fait la présentation du livre électronique (inspiration, création, principe de fonctionnement, avantages...), du papier électronique tout en nous présentant la nouvelle donne dans le domaine due à l'Internet

Le livre électronique, autrement appelé "e-book" commence à être commercialisé vers la fin du XXe siècle, au Etats-Unis, et au Japon d'abord. Léger, facilement transportable, capacité de mémoire de plusieurs livres, permettant la lecture en gros caractères (ou pas), de jour ou de nuit, de recherche dans dictionnaire, d'annoter grâce a un écran tactile et sans clavier ni périphérique... Tout est fait pour le rendre attirant. C'est retrouver le loisir de la lecture sans en avoir les inconvénients, c'est-à-dire en ne gardant que légèreté et mobilité. Il a porté plusieurs noms, certains l'appelleront bouquineur pour représenter la combinaison d'un logiciel, ordinateur et baladeur. C'est en fait une dématérialisation du livre : en 2000ans, on est passé du papyrus à l'hypertexte.

Après l'apparition du livre électronique ont été crées des écritures pour rendre la lecture à l'écran plus agréable. Microsoft fait partie de ces nouveaux créateurs et par là même, a créé une branche spécialisée dans la lecture électronique : Microsoft Reader (qui n'aura pas tant de succès du fait de problèmes de fonctionnement sur Mac par exemple)

L'e-book a été inspiré d'abord pas les assistants personnels électroniques qui peuvent être de plusieurs types selon les systèmes d'exploitations utilisés. Certains sont si petit que l'écran semble non adapté à la lecture, mais ils vont pourtant prendre le place des livres électroniques pendant quelques temps.

Suite au livre électronique a ensuite été inventé le papier électronique, car finalement, l'erreur principe de l'e-book à été de vouloir rivaliser le papier, support millénaire : tout ce qui est autour de la lecture lui manque. Pas de souplesse (au sens premier du terme), pas moyen de corner les pages, de griffonner dedans à la main, on pense alors que l'écran est plutôt fait pour les images et le papier pour la lecture. Apparaît alors le papier électronique, pour rassurer les lecteurs qui retrouveront la manière de tenir le papier tactilement parlant "comme avant". Ce papier contient des microcapsules qui grâce à une charge électrique ("l'encre") changent leur orientation et proposent une vision différente d'elles mêmes. Dès qu'on le souhaite, on efface le papier et on recommence. Maintenant les études sur le sujet essayent plutôt de chercher de nouveaux supports électroniques, autres que le papier : affiches, papier peint, tableau blanc...

Le papier électronique n'a pourtant pas encore trop marché, de même que les e-books qui ont un téléchargement des textes trop complexe mais aussi trop cher. C’est en fait l’utilisation de plus en plus importante d’Internet qui influe beaucoup sur le succès de ces deux technologies. En effet, la toile a influé sur la manière de penser de beaucoup d'utilisateurs de textes électroniques : si finalement tout utilisateur d’Internet est aussi inévitablement lecteur à l'écran, il reste cependant habitué a avoir toute son information gratuitement (une fois le fournisseur d'accès payé). La perspective de devoir payer pour obtenir un e-book, mais aussi et surtout le texte à lire ne lui effleureront alors pas tant l'esprit.

Pourtant, il peut peut-être y avoir une relance de l’e-book : de plus en plus livres sont mis en ligne, avec un haut débit présent dans des lieux de plus en plus nombreux. De même de nouvelle technologies apparaissent, notamment un journal lisible sur papier électronique, même dans des conditions particulières (par exemple sous la pluie, sans que cela s'efface) qui, a chaque clic propose la page suivante. Avec cela arrivent des perspectives nouvelles, d’avoir par exemple des capsules en couleurs dans les années a venir, mais aussi des sons associés à des mots, des images et pourquoi pas des vidéos.

Au Japon, on considère plutôt que ces technologies auront une visée communicationnelle. D’autres y voient plutôt une vision scolaire. Bill Gates, par exemple, considère que l’e-book est la solution a beaucoup de choses : il permet d'avoir des liens vers d'autres données, prendre des notes, mais aussi d'avoir des images, des sons ce qui pourrait permettre une meilleure alphabétisation, et un développement dans les pays en voie de développement.

Comme nous sommes passés des vinyles aux lecteurs de MP3, des films en salles à ceux disponibles sur Internet, la lecture à l’écran et donc l’e-book et le papier électronique seront la suite logique au livre papier. Une majeure partie de la population devrait donc les utiliser à l’avenir.

Avis critique :

Le ton utilisé par l’auteur se veut enjoué et sûrement proche du lecteur, ce qui rend le texte assez agréable à lire. Cependant, beaucoup d’informations notamment concernant l’e-book ne sont que répétition de ce qu’on a déjà vu dans plusieurs cours.

Pour ma part, je ne suis pas tout a fait d’accord avec le point de vue de l’auteur, plus particulièrement sur le fait qu'il y ait moins d'inconvénients avec un e-book qu'avec un livre traditionnel, si ce n’est le fait de pouvoir en avoir plusieurs en mémoire, sans avoir pour autant de poids en plus. Je ne suis pas non plus d’accord avec le point de vue un peu trop utopique à mon goût de Bill Gates. Compte tenu du prix de ce matériel, je ne vois pas en quoi cela pourra aider les pays en développement. En revanche, je pense qu’il pourrait y avoir un avenir potentiel pour le papier électronique : c’est une technologie vraiment intéressante, tant d’un point de vue praticité qu’écologique.

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