lundi 11 décembre 2006

Le serveur Hélène

Présentation de la collection

  • Nom : Hélène
  • Domaine : domaines multiples : scolaire, scientifique, œuvres littéraires…
  • Responsables : l’association Braillenet
  • Objectifs : cette collection a pour objectifs d’aider à la production d’ouvrages adaptés (braille ou gros caractères).
  • Date de lancement : 2003
  • Public visé : tout public déficient visuel et/ou autorisé à imprimer en braille ou gros caractères.

Organisation intellectuelle de la collection

  • Description du fonds : le fonds est constitué de 2450 ouvrages, ressources francophones, ouvrages scolaires, ouvrages scientifiques et documentation technique.
  • Présentation du fonds et qualité des textes introductifs : il n’y a pas de texte particulièrement introductif, mais une page appelée « à propos » explique très bien ce qu’est la collection Hélène, ses objectifs, ses utilisateurs, les conventions, les fournisseurs, la sécurisation, les formats…
  • Cohérence de la sélection documentaire : il n’y a pas de cohérence de sélection documentaires : tous les ouvrages sélectionnés ont pour objectifs d’être adaptables et le sont.
  • Base de données commune ou propre : c’est une base de donnée propre, individuelle.
  • Indexation : l’indexation est faite par titre et par auteur.
  • Métadonnées internes ou externes : des métadonnées externes sont disponibles dès que l’on se trouve sur la fiche d’un ouvrage. Les documents ne sont pas enregistrables sans posséder un identifiant au sein du serveur Hélène, on ne sait donc pas s’il y a des métadonnées internes.
  • Mode d’interrogation de la base : la collection peut être débord feuilletée en accédant au catalogue. Une fois dans ce catalogue, il est possible de classer la base par ordre alphabétique des auteurs ou des titres. Un mode de recherche simple est proposé sur quasiment toutes les pages. Enfin, une mode de recherche dit « recherche avancée » s’avère être assez simple finalement et permet d’interroger la base par ISBN, titre, auteur, éditeur, domaine ou transcripteur.
  • Statut juridique des documents : dans le cas de l’édition adaptée, le statut juridique des documents est un peu particulier puisque la révision du droit d’auteur pour l’édition adaptée a été voté fin juin 2006. Ce texte explique, en résumé, que dans le cas de l’édition adaptée (avec plusieurs auteurs conditions, bien sûr), il peut y avoir exception au droit d’auteur et reproduction d’une œuvre sans besoin d’autorisation, pour certaines personnes morales et établissements publics.
  • Nombre de liens : liens présents essentiellement vers Braillenet, responsable de la collections et vers les principaux partenaires.


Consultation des documents

  • Description technique : ouvrages téléchargeables aux formats RTF, TXT, DOC, PCB, XML-DTBOOKS, HTML, XHTML, et PDF.
  • Affichage : l’affichage des résultats d’une recherche ou du catalogue se font sous forme de tableau-liste contenant titre, auteur, éditeur, ISBN et le nombre de formats disponibles. Impossible de connaître l’affichage de documents puisqu’il faut être abonné.
  • Logiciel de visualisation : compte tenu des formats, on peut supposer que Word, bloc-notes, Word pad, Acrobat Reader et bien d’autre logiciels doivent permettrent la visualisation. En revanche.
  • Possibilité de suivre les publications nouvelles : les dix derniers documents mis en ligne sont mis en valeur sur la page d’accueil
  • Fonctionnalités proposées en plus de la visualisation : impression en braille ou en gros caractère pour ceux qui en ont le droit.

Caractéristiques du site

  • Rapidité et simplicité d’utilisation : le site est conçut de manière très simple : à partir de la page d’accueil et de presque n’importe quelle page, il est possible d’accéder à l’accueil du site, au catalogue, à la recherche avancée, aux partenaires, aux renseignements sur le serveur Hélène et à une aide.
  • Aide à la navigation : l’aide en question permet d’obtenir des informations sur les ouvrages et les fichiers (recherche, ajout, réception d’e-mail cryptés), sur les autorisations des éditeurs, sur l’approche du serveur quant aux formats numériques. C’est une aide assez poussée et non une aide à la navigation, puisque cette dernière s’avère être assez simple.
  • Multilinguisme des instructions : le site est normalement accessible en italien et en anglais, mais cela ne fonctionne pas.
  • Qualité du graphisme, lisibilité et confort visuel des pages : le graphisme n’est pas très recherché et le pages assez peu agréables à lire. Il est certain que ce site étant à destination des déficients visuels, la forme importe moins que le fond.
  • Possibilité de communication : un onglet « contactez-nous » en bas de page est disponible, mais je n’ai pas réussi à voir à qui l’on s’adressait lorsque l’on souhaite contacter quelqu’un.
  • Adaptation du site aux personnes handicapées : adaptation toute particulière aux déficients visuels puisque l’impression peut se faire en braille ou en gros caractère, ce qui s’avère d’ailleurs être le but majeur de ce serveur.

Mon avis

C’est suite à ma fiche de lecture sur l’accès à la lecture pour les personnes handicapées visuelles (DESBUQUOIS Catherine. L'accès à la lecture et à l'information des personnes handicapées visuelles : réalité et perspectives. BBF, 2001, vol. 47, n°6, pp. 78-83.) que j’ai choisi d’analyser cette collection, afin d’avoir une vue plus claire de ce à quoi pouvait correspondre un serveur de documents adaptés aux déficients visuels.

J’ai retrouvé effectivement beaucoup d’éléments présents dans ledit article, notamment toute ce qui concerne l’exception aux droits d’auteurs, à cela près qu’entre 2001, date de l’article et 2006, les choses ont eut le temps d’évoluer. Cela m’a donc permit d’actualiser ce qui avait été vu dans l’article et donc de savoir que ce qui était en perspective il y a cinq ans est aujourd’hui mis en place, la loi ayant été votée il y a maintenant six mois : il est à présent possible pour certaines personnes morales et certains établissements d’avoir un droit de réutilisation de documents sans demander d’autorisation préalables à leurs auteurs.

Cela s’avère d’ailleurs assez frustrant : n’étant pas habilitée à imprimer des documents en braille, il m’était donc impossible de voir à quoi pouvaient ressembler l’affichage des documents proposés aux différents en formats.

L’analyse de cette collection n’a donc permis de répondre à plusieurs questions tout en continuant à la fois à me questionner sur la mise en pratique de toutes ces technologies particulières.

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